Cette semaine, après une escapade parisienne nocturne, j’ai eu envie de revoir « Un monde sans pitié » d’Éric Rochant. C’était en 89, c’était Paris, les nuits étaient pleines de promesses, et déjà le cinéma nous donnait envie de refaire le monde. 5 répliques ou dialogues cultes, 5 leçons toujours très utiles…
« C’est pas nous les bandits ! »
Hippo, après avoir claqué des doigts au moment où la Tour Eiffel s’éteint : « Quand les monuments s’éteignent, y a des gens qui montent sur les toits et qui font la fête. Ils attendent tapis sous les vasistas dans les mansardes, et quand l’obscurité retombe sur Paris, quand le Panthéon, la Tour Eiffel, le Sacré-Coeur s’éteignent, ils sortent peu à peu et envahissent en silence les balcons. Ils montent aux échelles, se pendent aux paratonnerres et aux antennes. Ils font des glissades le long des pentes d’ardoise. Ils courent sur les corniches. Ils enjambent les parapets et sautent au-dessus des ruelles. Derrière les cheminées, ils s’embrassent, et quand il fait bon, ils font l’amour sur les terrasses. «
Nathalie : « Je n’aurais jamais imaginé que tu fasses de la poésie »
Hippo : « Je suis prêt à tout, tu vois »
Et bim. Bisou. Bah oui évidemment, moi aussi je l’aurais embrassé ce loser magnifique.
Gruger EDF, c’était facile en 89. Ok, ce n’est pas du tout une réplique, mais une réalité démontrée par un super tuto dans le film.
Hippo : « Qu’est-ce qui nous empêche de continuer ? »
Nathalie : « Tout. »
Hippo : « Ouais. Mais à part ça ? »
Nathalie : « À part ça, rien. »
Hippo : « Bon bah alors on y va. »
En matière de séduction, certains obstacles sont facilement franchissables. Ne doutez pas. Go.
« On a plus qu’à être amoureux comme des cons ! Et ça, c’est pire que tout. »
Ouais. Il faut se rendre à l’évidence.
Ce week-end je pars à Limoges, si vous avez des suggestions de films sur la porcelaine qui ont changé votre vision du monde, n’hésitez pas à laisser des commentaires !