Bong Joon-Ho, c’est le mec du moment, le gars à propos duquel c’est bien d’avoir un ou deux trucs à dire en stock, au cas où le sujet tomberait à l’épreuve du bac à glaçons à l’apéro… Après Okja actuellement sur Netflix, vous pouvez (re)découvrir l’un des films cultes du réalisateur coréen : Memories of Murder. Daté de 2003, il est ressorti en salles en version restaurée le 5 juillet. Si vous voulez briller en société, voici quelques pistes pour amorcer la discussion…
Memories of Murder, c’est un hommage au Gendarme de St Tropez. Ok, c’est un film qui traite d’une enquête sur un serial killer, le même genre que le Zodiac de David Fincher. Pas la fête quoi. Sauf que. Comme dans tous les films coréens, la police a indéniablement un potentiel comique. On ne me la fait pas, Cruchot !
Il faut être à jour de ses vaccins, surtout pour le tétanos. Franchement, vous savez où vous en êtes ou pas ? Déconnez pas les gars, c’est important, faut pas prendre ça par-dessus la jambe (là, ça n’a l’air de rien, mais c’est une vraie référence au film, les gens seront épatés)
Regardez toujours à gauche et à droite avant de traverser une voie ferrée. Toujours. D’une façon générale, allez jouer ailleurs.
Sous un certain angle, ce film donne la pêche. Bon, là, c’est une leçon à utiliser avec un public averti. Devant des gens qui l’auront vu, deux possibilités : on rira de votre humour si décalé, ou on détournera les yeux de votre petite personne glauque.
La Corée n’est pas une destination de vacances pour la bronzette. Après The Strangers, ça se confirme : nan mais qu’est-ce qu’il flotte dans ce pays !
Alors, film culte ou film cul-culte ? Faites-vous votre idée !